Techniques de kinésiologie
Les 4 principales techniques de kinésiologie que j’utilise
1- Le Touch For Health® (la Santé par le Toucher)
Le Dr. Georges Goodheart, chiropracteur, développe dans les années 60 aux USA la « Kinésiologie Appliquée » qui regroupe des techniques d’équilibration posturale et énergétique à destination des professionnels du corps médical. Il s’attache à équilibrer l’être humain dans ses trois dimensions fondamentales « le triangle de la santé » : anatomique, nutritionnelle et émotionnelle. Il établit les bases du test musculaire.
En 1970, le Dr. John Thie désire étendre cette méthode au plus grand nombre et puise dans la Kinésiologie Appliquée des techniques qu’il simplifie et rend accessibles au grand public sous le titre « Touch For Health ». Il développe une série de tests musculaires manuels permettant d’équilibrer les muscles de l’ensemble des méridiens du corps pour apporter un mieux-être physique et accroître le potentiel de chacun par l’amélioration de la santé, la prévention des maladies et la libération des énergies naturelles de guérison.
2- Le Three in One Concepts® (One Brain)
Fondé par Gordon Stokes, Daniel Whiteside et Candace Callaway, le « Three in One Concepts » signifie l’intégration du corps, du mental et de l’esprit. Cette méthode est orientée sur le système émotionnel ; elle corrige les blocages énergétiques du présent, libère le système de croyances du passé et augmente le niveau de conscience pour offrir une liberté de choix dans le futur. Basée sur l’auto-responsabilité, son objectif est de faire regagner son autorité, son pouvoir intérieur, sa capacité de choisir et son unicité.
Cette technique utilise des outils tels que le Baromètre du comportement®, les Traits de Structure Fonction ou la Récession d’Âge pour équilibrer les blocages causés par des stress émotionnels négatifs au niveau de la mémoire cellulaire, du subconscient et de la conscience.
3- La réflexologie cranio sacrée
Méthode d’harmonisation fluidique et énergétique du corps. Son rôle est d’établir la circulation des flux (liquide céphalo-rachidien, sang, lymphe, énergies…) et d’harmoniser le mouvement respiratoire primaire, un micro mouvement rythmique d’expansion-rétractation qui anime tous les tissus de l’organisme. Cette méthode douce permet de libérer les articulations du crâne, de redonner du mouvement au liquide céphalo- rachidien et aux méninges et de mobiliser les systèmes énergétiques de l’organisme. Elle apporte instantanément un apaisement du système nerveux.
4- La libération des fascias
La libération des tensions, des tissus et des émotions est une approche manuelle, s’intéressant aux fascias. Ces membranes de tissu conjonctif se continuent dans l’ensemble du corps humain. Lors de traumatismes, malposition, stress…les fascias se rétractent entrainant des douleurs. Cette technique permet de redonner de la souplesse de part son toucher fin. Il s’adresse ainsi à tous type d’individu, des sportifs, des nourrissons aux personnes âgées, en passant par les animaux. C’est une thérapie douce et bienfaisante.
La technique des fascias
Les grands principes
Les fascias sont une membrane de tissu conjonctif tout comme les tendons et les ligaments. Ils ne possèdent pas de contours définis et relient les éléments anatomiques entre eux. Bien qu’encore souvent méconnus du grand public, ils sont observés et mis en évidence pour la première fois en 1800 par Bichat puis en 1936 par Salomon. Constitués principalement de collagène leur donnant un aspect gélatineux. On les divise en 3 couches reliées entre elles : la couche superficielle (présent directement sous la peau), profonde (au niveau du cou, du thorax, de la cavité abdominale et pelvienne) et la couche méningée (principalement intracrânien et constitué de la dure mère, la pie mère et de l’arachnoïde).
Cette fine membrane fibreuse est translucide, malléable et enveloppe l’ensemble des structures corporelles : les muscles, les os, les artères, les organes. Ils servent de matrice, de support au corps humain. On les retrouve partout dans le corps assurant une certaine continuité entre les différents systèmes. Les fascias sont innervés et vascularisés, et permettent également – grâce aux fibres tubulaires- de laisser passage au liquide lymphatique. C’est pourquoi il est important d’avoir une approche thérapeutique à leur égard. Lors de traumatismes, de mauvaises positions, de dysfonctions, ou de stress… les fascias vont avoir tendance à se rétracter, à perdre de la viscoélasticité. Cette perte de mobilité (on parle d’ « adhérence ») et cette diminution du glissement des structures entraine une altération de la vascularisation et des apports liquidiens pouvant être pourvoyeur de douleurs aigues ou chroniques, de crampes musculaires, troubles digestifs, névralgies, céphalées, fatigue…
Au fur et à mesure des années la recherche à permis de démontrer les capacités de contraction des fascias. Ces dernières pourraient augmenter les tensions corporelles. La présence de capteurs sensitifs au sein des fascias à permis de démontrer que le fascia serait davantage sensible à la douleur que le muscle.
La libération des fascias possède des principes communs aux thérapies dites « alternatives » chez l’humain dans le domaine du sport :
Comme expliqué précédemment, les fascias possèdent une grande adaptabilité et réagissent aux contraintes et tensions. Ils réagissent très bien au mouvement et leur sollicitation peut permettre d’acquérir de la souplesse. Toutefois un exercice trop intense ou mal réalisé peut aboutir à des blessures ou douleurs. Les adhérences et rétractations des fascias pourront être diminuées par des mobilisations ou des pressions au niveau des zones douloureuses ou retrouvées denses à la palpation.
Cette technique peut se retrouver très utile lors de tendinites, de capsulite ou de fasciite plantaire (fibrose du fascia de la voute plantaire). Lors de traumatismes, tels que l’entorse de cheville par exemple, les fascias vont avoir tendance à se rétracter impactant la bonne circulation des liquides (liquide lymphatique pouvant créer un œdème). Cette méthode se révèle être une alliée privilégiée afin de retrouver une qualité tissulaire correcte et une mobilité dans l’articulation touchée plus rapidement.
Plus les fascias sont travaillés, plus ils réagissent à la sollicitation et plus ils gagnent en élasticité. Cet avantage permet au sportif de gagner en souplesse et mobilité, ce qui à terme produit des performances accrues.
La Globalité : l’être humain est un tout composé de différentes parties reliées entre elles. Elle prend en compte la composante physique et psychique, l’une et l’autre inter agissant entre elle.
L’Homéostasie ou autorégulation : le corps possède dans une moindre mesure les capacités de se remettre de certains troubles.
Les bienfaits de la thérapie des fascias
Par son toucher fin et précis permet de toucher un public très large.
La liste ci-dessous n’est en aucun cas exhaustive.
Bronchites, asthme…
Atout majeur dans la prise en charge des troubles respiratoires, le thérapeute aura une attention particulière à redonner de la souplesse et de l’élasticité à la cage thoracique particulièrement concernée dans ces pathologies.
Névralgies, acouphènes, migraines…
Très utile pour les atteintes de la sphère céphalique. Que ce soit en cas de mal de tête, de sensation de décharge « électrique », le thérapeute aura soin de rechercher les zones de tension au niveau du crâne, et des cervicales. Puis par son toucher fin il s’attellera à redonner de la mobilité à ces structures.
Traumatismes
Lors de traumatismes, telle que l’entorse par exemple, les fascias vont se rétracter. Cette rétraction entraine une perte de la viscoélasticité du fascia, aboutissant à une diminution de la mobilité. De plus la rétraction va entraver la bonne circulation des fluides, notamment le liquide lymphatique, entrainant lors de l’entorse un œdème. Le toucher fin et précis du thérapeute pourra aborder la zone douloureuse sans contrainte afin de redonner de la souplesse à ces fascias.
Sénescence
La sénescence est une période de changements au niveau du corps. On assiste à une perte de mobilité des articulations, une fonte des muscles et à une rétractation tissulaire. Ces modifications apportent parfois leur lot de douleurs. Le thérapeute pourra aider à redonner de la mobilité articulaire et une plus grande souplesse tissulaire.
Les nourrissons et les enfants
Cette méthode s’adresse également aux plus petits. Lors de l’accouchement des contraintes s’exercent au niveau du crâne du nourrisson entrainant parfois des plagiocéphalies, désordres intestinaux…
Pour les enfants aussi, lors de douleurs de croissance, de scolioses…
Concernant les animaux
La réflexologie des fascias apporte une grande aide en cas de :
- Douleurs dorsales, cervicales, hanches, épaules ou autres
- Limitations motrices, perte de forces, problèmes d’amplitude
- Difficultés de comportement (mental et physique)
- Séquelles postopératoires ou post-traumatiques (après cicatrisation), fractures incluses.
Déroulé d'une séance
Lors de la séance, après avoir cerné votre motif de consultation, et vos antécédents, le thérapeute appose les mains sur le corps du patient. Les mains sont en « écoute » et ressentent le mouvement naturel inhérent des fascias et les éventuelles tensions ou zones de densité tissulaire. Le toucher est très fin, subtil, et doit être entrainé afin de déceler les « traumatismes » éventuels. Afin de redonner de la mobilité aux fascias le thérapeute induit de légères pressions douces. Comme nous l’avons vu, les fascias sont une véritable matrice du corps humain. Ils sont reliés entre eux. C’est pourquoi le praticien aura cœur de s’intéresser à l’ensemble du corps, globalement afin de soulager vos douleurs.
Généralement une séance dure de 30 à 45 min et peut être renouvelée 2 à 3 fois, à 15 jours d’intervalle, selon le motif de consultation. Une seule séance peut également être nécessaire.
Il existe différentes techniques : les techniques que j’utilise sont : la technique passive, dite « d’écoute » : le MFR (Myo-Facial-Release), et la technique de réflexologie des fascias dynamique appelée aussi l’orthopractie, technique manuelle qui, grâce à de petites pressions et des stimulations au niveau de la peau, des tendons, des muscles et des ligaments sont destinées à faire réagir le cerveau. Les circuits nerveux s’ouvrent alors permettant la reprise du « dialogue » avec l’organe qui s’était installé dans le mauvais positionnement. Le retour à l’équilibre de la posture se fait rapidement, le tissu irrité retrouve sa plasticité, l’inflammation et la douleur disparaissent. L’ensemble de ces diverses thérapies vise au rétablissement de la fonction initiale des fascias, c’est-à-dire le rétablissement de son élasticité, de sa viscosité et donc de ses capacités de glissement et de plasticité.
Contre-indications
Il n’y a pas de contre-indications absolues. En effet, le toucher exercé par le thérapeute se révèle être d’une grande finesse. A éviter tout de même en cas de fractures, plaies, lors de fièvre, de processus infectieux, atteintes cardio-pulmonaires, femelles gestantes, ou autre point spécifique commenté par le médecin ou le vétérinaire.
Contre-indications
Il n’y a pas de contre-indications absolues. En effet, le toucher exercé par le thérapeute se révèle être d’une grande finesse. A éviter tout de même en cas de fractures, plaies, lors de fièvre, de processus infectieux, atteintes cardio-pulmonaires, femelles gestantes, ou autre point spécifique commenté par le médecin ou le vétérinaire.